Nabil Ayouch
Depuis 2014, plusieurs centaines d’enfants et d’adolescents apprennent chaque jour à danser, chanter, peindre, interpréter, exister, se réaliser.
Ça se passe sur une île au milieu de HLM, de bidonvilles et de terrains vagues : à Sidi Moumen à Casablanca, à Béni Makada à Tanger, à Hay El Farah à Agadir, au coeur de la Médina à Fès. Et bientôt, ça se passera aussi dans la vieille ville de Marrakech.
Ces étoiles brillent grâce aux bonnes fées qui veillent sur elles, notamment ces nombreux artistes qui nous ont fait don de leur talent et de leurs œuvres, grâce aussi à des mécènes nationaux et internationaux. Nous les en remercions.
Grâce à eux, grâce à vous, d’autres artistes en herbe pousseront d’ici quelques années. Ils viendront de ces îles où les arts et la culture leur permettent d’exprimer fièrement leur talent longtemps ignoré et d’affirmer leur identité. Ce sont celles et ceux à qui nous avons donné une chance de rêver, alors que rien ne les y prédestinait, qui l’ont saisie pour prendre en main leur propre destin.